Le secteur bancaire européen a particulièrement souffert de la tourmente boursière déclenchée par Donald Trump. Les banques sont très exposées aux cycles économiques, mais la gestion des risques n’a plus rien à voir avec celle de la crise financière mondiale de 2008.
L’offensive douanière du président américain a entraîné, lundi, une nouvelle session boursière catastrophique en Asie et en Europe. Si le risque d’un krach paraît évité dans l’immédiat, la confiance envers les Etats-Unis, première puissance économique au monde, commence à être mise à mal.
Baisse ou retard des subventions, course à l’appel à projet, inflation… Le monde associatif, qui emploie 11 % des salariés français, voit sa santé financière se dégrader. Une enquête menée sur plus de 5 000 structures révèle qu’un tiers des associations employeuses envisagent de réduire leurs effectifs en 2025.
Pour se défendre face à d’éventuelles campagnes à venir, les multinationales européennes ont pris les devants.
Le premier ministre a estimé que les droits de douane pourraient coûter 0,5 point de croissance à la France. Ce chiffre, qui peut sembler alarmiste, prépare les esprits à de nouveaux efforts budgétaires.
Quel impact pour les consommateurs américains ou européens ? Quelle logique politique derrière ces décisions ? Vous avez été très nombreux à nous interroger lors de tchats sur les conséquences de la hausse des droits de douane américains.