Le chef de l’Etat a inauguré, samedi, dans le calme, contrairement à l’an dernier, l’événement annuel du monde agricole. Durant ses déambulations, et au fil de ses rencontres, il a multiplié les mises en garde quant aux conséquences de la situation géopolitique actuelle.
Des associations ont agrégé les listes noires des gérants d’actifs et fonds de pension mondiaux. Y figurent près de 5 500 entreprises, dont 73 françaises, dans lesquelles ces sociétés financières refusent d’investir, les jugeant nuisibles à la planète ou à la société.
Le gouvernement relance le projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, qui va être examiné en avril à l’Assemblée. Une façon de montrer qu’il maintient une politique probusiness malgré les hausses d’impôts en 2025.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Grâce à l’abstention du Rassemblement national, la proposition de « taxe Zucman » a été adoptée, jeudi, par l’Assemblée nationale. Elle a peu de chances d’être validée par le Sénat. Bercy prépare un prélèvement beaucoup plus limité.
Dans un entretien au « Monde », le commissaire européen à l’agriculture, Christophe Hansen, plaide pour davantage de flexibilité et moins de contraintes pour les agriculteurs. Selon lui, l’agroalimentaire doit participer à la décarbonation de l’économie, mais c’est un secteur particulier.